Territoire

***EN CONSTRUCTION***

L’Association forestière de la Gaspésie (AFG) réalise sa mission d’éducation à l’intérieur des limites de la région administrative de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine.

La Gaspésie est un territoire formé d’une vaste péninsule entourée de trois « mers » qui sont l’estuaire du Saint-Laurent sur sa rive nord, le golfe Saint-Laurent sur sa pointe et la Baie des Chaleurs sur sa rive sud. Cette péninsule constitue l’une des deux entités territoriales distinctes de la région Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Ce territoire, la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine, couvre une superficie de 20 474 km2, et compte 44 municipalités locales (42 en Gaspésie et 2 aux Îles-de-la-Madeleine) réparties dans 5 MRC (Avignon, Bonaventure, Le Rocher-Percé, La Côte-de-Gaspé et La Haute-Gaspésie), en plus des Îles-de-la-Madeleine, une municipalité exerçant des compétences de MRC. Aux villes et municipalités de la Gaspésie s’ajoutent 8 territoires non organisés.

Les forêts occupent une superficie de près de 19 530 km2, soit 95 % du territoire, alors que le territoire public en couvre 79% avec sa superficie de 16 190 km2.

Références

  1. PRDIRT, version finale, 14 décembre 2010
  2. Portrait forestier de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, MRNFP, mai 2004
  3. Encyclopédie Wikipédia lien externe : Site du ministère Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire Gouv. Du Québec liste des municipalités locales de la Gaspésie-Îles de la Madeleine
  4. http://www.mamrot.gouv.qc.ca/repertoire-des- municipalites/fiche/region/11/

Territoire forestier de la Gaspésie

En Gaspésie, la répartition des zones de végétation est fortement liée à la topographie et se modifie dès que l’on s’éloigne de la mer. Les forêts situées le long des côtes sont généralement plus feuillues et appartiennent au domaine de la sapinière à bouleau jaune. Par contre, dès que l’altitude augmente, les peuplements résineux s’installent. C’est le domaine de la sapinière à bouleau blanc. (MRNFP, 2004)

Culture forestière

Les Gaspésiens comptent sur leur forêt, la forêt compte sur les Gaspésiens.

[La culture : l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeur, les traditions et les croyances] UNESCO, Conférence de Mexico, 1982

 

« j’écris arbre
arbre d’orbe en cône et de sève en lumière
racines de la pluie et du beau temps   terre animée
[…]
pins aux tendres pores    pins roulés dans leur
neige    traversent les années mâts fiers voiles
tendues    sans remords et sans larmes
équipages armés
pins des calmes armoires et des maisons pauvres
bois de table et de lit
bois d’avirons de dormants et de poutres    portant le
pain des hommes dans tes paumes carrées
cèdres de l’est    thuyas et balais    cèdres blancs
bras polis    cyprès jaunes    aiguilles couturières
emportées     genévriers    cèdres rouges
cèdres bardeaux parfumeurs    coffres des fiançailles
lambris des chaleurs
genévrier qui tient le plomb des alphabets»

«Arbre», poème de Paul-Marie Lapointe, Éditions de l’Hexagone, 1960

Qu’est-ce que la culture forestière ?

  • Une composante de l’identité gaspésienne ;
  • Une façon unique d’utiliser les ressources forestières ;
  • Une manière d’envisager le bois comme matière première du travail de nos artisans et de nos artistes ;
  • Des métiers et un mode de vie lié à la forêt ;
  • Une mise en valeur des lieux associé à notre imaginaire collectif (coureurs des bois, draveurs, bûcherons de nos contes et légendes, cabanes en bois ronds, etc.);
  • Une façon d’assumer et de célébrer les particularités de notre territoire ;
  • Des occasions multiples de vivre et de visiter la forêt et de la rendre accessible à la population ;
  • Un intérêt pour le futur et le développement durable ;
  • Une façon de favoriser les maillages entre le milieu forestier et le réseau scolaire ;
  • Un vaste champ de connaissances à transmettre ;
  • Un habitat qui fait cohabiter la culture des Premières nations et celle des autres habitants de nos petites villes et villages gaspésiens;
  • Une saine réappropriation de nos forêts comme lieux où il fait bon vivre.

L’AFG se veut un passeur de la culture forestière !

D’autres définitions de la culture forestière

Une culture régionale en évolution.

« La culture forestière qui s’alimente de l’ensemble des connaissances, coutumes, valeurs, enjeux, métiers et pratiques liés à la forêt, est une composante vivante de l’identité québécoise. Pour une région comme la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine, cette culture prend vie par l’importance que la population accorde aux ressources forestières ainsi qu’aux multiples utilisations qui contribuent au développement régional et à l’épanouissement des collectivités. Force est d’admettre que l’évolution de cette culture au cours des dernières années, voire décennies, mènent les intervenants régionaux à se rallier derrière l’importance de l’éducation, du dialogue, du bien-être des travailleurs de la forêt, de la participation et du transfert de l’information aux communautés et particulièrement aux jeunes afin de réalimenter notre culture forestière régionale. » (CRNT, 2010c).

L’émergence d’une culture forestière se traduisant par des besoins diversifiés.

« Le présent axe vise à alimenter, préciser et bonifier les liens entre la population, la forêt et les nombreuses ressources, utilisations et possibilités qu’elle présente. Ainsi, cet axe propose que les objectifs liés à l’émergence de la culture forestière régionale se traduisent par la diversité des contacts que les collectivités entretiennent avec la forêt. À ce titre, pour les travailleurs forestiers, une amélioration des conditions de travail en forêt ainsi que la création d’une plus grande stabilité des emplois est proposée. Dans le même sens, les intervenants régionaux jugent nécessaire d’adapter la formation offerte en région 1) aux besoins et à l’évolution constante des métiers de la forêt, ainsi qu’à 2) l’émergence de concepts liés à la gestion intégrée en matière des ressources naturelles. Dans cette optique, le présent axe vise une amélioration de la perception et des connaissances de la forêt et de son utilisation auprès de la population. «en effet, la rapidité avec laquelle ont évolué l’utilisation et la gestion des ressources forestières au cours des dernières années nécessite une amélioration du transfert des connaissances, ainsi qu’une promotion des différents métiers de la forêt auprès de la population. » (CRNT Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine, PRDIRT – version finale (chapitre 1 à 11) – 14 décembre 2010)

Selon le Ministère des Ressources naturelles

« L’ensemble des connaissances, croyances et coutumes liées à la forêt et son utilisation, qui sont acquises, partagées et transmises par un groupe (organisme, région, province). »

Le but ultime du MRNF est de s’investir dans la culture forestière en conscientisant les gens sur l’importance des forêts pour le développement durable de toutes les régions du Québec pour que ceux qui en vivent, puissent continuer à le faire et que ceux qui en jouissent, puissent continuer à y avoir accès, et ce, de façon écologiquement responsable.

Le changement pour Forêt Québec et les Opérations régionales (MRN) est de se réinvestir dans l’information et l’éducation forestière auprès de la population et du milieu scolaire pour améliorer la disponibilité, la qualité et la crédibilité de l’information qui circule de concert avec les intervenants qui partagent le même objectif.

L’AFG suit et supporte ces pistes de définition de la culture forestières, lesquelles rejoignent ses missions et ses valeurs.